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Heart Health 2019

Le lien risqué entre diabète et maladies cardiaques

Two senior Black women running outdoors
Two senior Black women running outdoors

Le dicton « ce qu’on ne sait pas ne fait pas mal » ne devrait jamais s’appliquer lorsqu’il est question de votre santé. Dans le cas des personnes atteintes de diabète de type 2, se renseigner sur les risques de maladies cardiovasculaires pourrait même leur sauver la vie.

Lorsqu’on évoque une crise cardiaque, on imagine un homme s’écrouler au sol, main à la poitrine. Les femmes se sentent habituellement peu concernées par ce problème de santé et croient souvent à tort qu’une maladie comme le cancer a davantage de chances de les tuer. En réalité, les maladies du cœur et les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont les principales causes de décès prématuré chez les femmes au Canada.

Bien comprendre les risques

Le terme « maladie du cœur » sert généralement à décrire un cœur qui ne fonctionne pas correctement. Plus spécifiquement, des problèmes tels que l’insuffisance cardiaque ou un AVC surviennent lorsqu’il y a développement de blocages dans les artères. Les facteurs de risque les plus connus sont le tabagisme et un taux élevé de cholestérol. Mais d’autres facteurs, dont le diabète, jouent un rôle tout aussi déterminant.

Pourtant, les recherches démontrent que 93 pour cent des Canadiens atteints de diabète de type 2 pensent savoir comment gérer leur maladie alors qu’en fait, un sur deux ignore que le diabète accroît le risque de souffrir de maladies cardiaques ou d’AVC. « Le lien entre le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires est très fort », explique la Dre Shelley Zieroth. Selon la cardiologue de l’Hôpital St-Boniface au Manitoba, 80 pour cent  des Canadiens ayant le diabète décéderont d’une maladie coronarienne, un chiffre sidérant.

Le manque de connaissances des symptômes liés à un problème cardiaque vient en outre accroître les risques de mortalité. Le signe annonciateur le plus évident est une pression ou un serrement à la poitrine qui se produit lors d’un effort physique, mais d’autres signes tels que l’essoufflement, la fatigue, la nausée, les étourdissements ainsi qu’une douleur à la mâchoire ou dans le dos peuvent également révéler un problème cardiaque. Les symptômes tendent toutefois à être plus subtils chez les femmes, qui vont éprouver un inconfort thoracique plutôt qu’une douleur écrasante.

En réalité, les maladies du cœur et les accidents vasculaires cérébraux sont les principales causes de décès prématuré chez les femmes au Canada.

Entamer une discussion

Dre Zieroth est enthousiaste à l’idée de s’impliquer, en tant que cardiologue, dans la gestion du diabète de ses patients. En plus de connaître les risques de maladies cardiovasculaires, les personnes diabétiques peuvent prendre des mesures pour les prévenir. Dre Zieroth suggère notamment aux patients de surveiller leur glycémie, leur tension artérielle et leur cholestérol. L’adoption de saines habitudes de vie, comme la cessation tabagique, l’exercice régulier et la réduction des portions des repas, est également cruciale. « Nous voulons surtout que les patients parlent avec leur médecin, parce que la bonne nouvelle est qu’il existe de nouveaux traitements pouvant prévenir un décès prématuré chez les patients diabétiques ».

Des essais cliniques auraient d’ailleurs démontré que ces nouveaux traitements permettent non seulement d’éviter des décès reliés aux maladies cardiovasculaires, mais aussi de prévenir les premières manifestations d’insuffisance cardiaque. Cette discussion avec son équipe médicale traitante constitue donc le meilleur moyen pour une personne vivant avec le diabète de s’assurer qu’elle ait toutes les informations nécessaires pour continuer à vivre en bonne santé.

93 % des canadiens atteints de diabète estiment maîtriser leur maladie. Cependant, une personne atteinte sur deux ne sait pas que son diabète augmente de manière significative le risque de crise cardiaque, d’insuffisance cardiaque et d’accident vasculaire cérébral.

56 % des canadiens ne savent pas, ou ne croient pas, que la maladie cardiaque est la cause de décès la plus fréquente chez les adultes atteints de diabète de type 2.

41 % des canadiens atteints de diabète de type 2 pensent qu’il n’existe aucun médicament permettant de contrôler la glycémie et les maladies cardiaques.


Sources : Groupe de Recherche Environics, Organisation Mondiale de la Santé, Diabètes Canada


Cet article est présenté par deux des compagnies leaders au Canada en recherche pharmaceutique.

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